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POST RÉCENTS : 

L'APOLOGIE DES DROGUES DANS L'INDUSTRIE MUSICALE

Il serait temps de se pencher dessus. Drake, Lil Wayne, Snoop Dog, Gucci Mane, Niska, Booba, Guizmo, Lacrim etc... Tous ont un jour fait l'éloge de la drogue ou du code de la rue dans leur musique, mais est-ce réellement une bonne chose ? L'heure est-elle vraiment à glorifier des outils qui causent des dommages sur la santé ? A gratifier les poudres "magiques" et les « sirups » de Lean ? 

(Asap Rocky pour WeHeartIt, visiblement en train de faire du feu...)

Des années 70-90

Originaire du Bronx, la culture Hip-Hop s'est mise en route depuis les années 70 avec l'apport du breakdance, de la musique, des graffitis et du mixage mais au delà d'un moyen de publicité, de show business ou encore de divertissement. C’était à l'origine un moyen de s'exprimer et de se sentir écouter par les jeunes du Bronx. Pour se faire entendre, bien loin l'idée de transmettre un message négatif sur les vertus médicinales des drogues ou encore sur les effets nocives qui s'y dégagent à cette époque là.

Loin de là. Les gangs du Bronx comme les Ghetto Brothers, les Romans Kings ou encore les Brothers and Sisters faisaient même la guerre aux toxicomanes et tout ce qui amenait à la consommation et vente de drogues. On a appelé cette période le « Massacre des Junkies » tant les gangs du Bronx y allaient violemment. Il était donc inimaginable de voir un artiste faire un appel à la consommation de drogue sans y subir un passage à tabac par ses compères. Idem dans le rap, l'image des drogues associée aux rappeurs vendeurs de drogues ne faisait pas bon ménage.

Des années 80-90 aux années 2000

Vers 1976, sortit la musique « Cokane In My Brain » du DJ jamaïcain Dillinger un morceau qui a fait un carton a l'époque mettant en lumière l'apparition de la poudre blanche. De plus, Le magazine Time a aussi fait une couverture avec un verre d'alcool rempli de cocaïne, un produit rendant « alerte, spirituel et vif ».

A Partir de la, Ricky Ross un ex champion de tennis commença a refourguer une drogue différente de la coke à des prix moindres vers 1982 et c'est à ce moment que la distribution dans les rues augmenta drastiquement.

Dans la musique, la forte publicité des drogues vint par des artistes du sud des Etats-Unis comme Gucci Mane, Three 6 Mafia etc... Et Lil Wayne – Me and My Drank avec la publicité de la lean un mélange de sirop et de codéine, une publicité mondiale et désormais nouvelle tendance dans le monde du rap. Il en découle alors une rapide progression de l'exposition des drogues liquides ou encore des drogues à « sniffer » dans les musiques des rappeurs comme à l’heure actuelle :

en français  : Toujours droit avec la weed et l'alcool Parce que les nouvelles drogues ont rendu fou les enfants ces jours-ci

en français : C'est tout ce dont un negro a besoin (ouais) « ch*tte »,argent, weed (ouais)

De nos jours

Actuellement, les drogues que ce soit le cannabis (une autre appellation est la "beuh") la cocaïne, le percocet (comme le refrain de Mask Off – Future) les oxycodons, la lean de plus en plus prisé par les rappeurs, font parties de notre quotidien musical et plus seulement musical car elles font également parties de notre quotidien. 87,7 millions de personnes s'étant déjà essayés à des drogues, à du cannabis notamment en France en 2017. A noter, que les rappeurs qui s'essaient à ces produits sont des inspirations pour une grosse partie de leurs fans. Ce n'est pas la raison principale à cette augmentation de personnes qui fument mais le Rap étant le genre musical le plus écouté au monde la question de son influence sur chacun, petits comme grands est à se poser.

Ainsi, la consommation de drogues dures dans le hip-hop est de plus en plus présente, avec des rappeurs phares comme Asap Rocky, Lil Pump, Kodak Black ou encore Guizmo, Booba. La tendance actuelle n'est plus à la crainte ni à l'interdiction d'usage de ces produits illicites mais en la consommation de ceux-ci. Néanmoins, il faut en retenir que ces substances n'en restent pas moins dangereuses pour la santé avec de plus en plus de morts comme celles récemment des rappeurs Lil Peep, Fredo Santana, Asap Yams ... Et Mac miller plus récemment.

Sources : Can't Stop Won't Stop, HyconiqMag, Genius, Le Figaro


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